Repas sous contrôle, esprit libéré : bienvenue dans “cuisiner moins, savourer plus : l’art du batch cooking”
Temps de lecture : 15 min
Si tu n'as pas le temps de lire, je t'ai fais un résumé tout en bas.
Il est 19h30, un jeudi soir. Vous rentrez du travail, la tête déjà lourde des mails non lus, les enfants qui réclament “on mange quoi ?”, le frigo qui vous regarde…
Vous ouvrez le frigo avec espoir… et tombez nez à nez avec un pot de cornichons solitaire et un yaourt qui expire demain. Vous l'avez la scène ? Panique à bord. Vous soupirez, vous hésitez entre commander une pizza ou improviser des pâtes au beurre — encore.
Avec le batch cooking, ce scénario change. Vous ouvrez le frigo et une barquette colorée de légumes rôtis et un curry doré vous attendent.
En dix minutes, c’est réchauffé.
Vous mangez chaud, savoureux, équilibré.
Et surtout, votre soirée est à vous.
Le batch cooking, c’est simplement l’art de préparer à l’avance plusieurs repas pour la semaine.
Pas besoin d’être un chef étoilé ou d’avoir une cuisine gigantesque : une planche à découper, quelques boîtes hermétiques, un congélateur qui fonctionne… et le tour est joué.
Consacrer 2 h le dimanche pour les repas de la semaine.
Pour les courses, une liste simple avec les quantité vous est fournie.
Redécouvrez la joie d'aller au marché pour le contact avec les producteurs et les produits frais.
On peut trouver des recettes de batch cooking un peu partout aujourd’hui : blogs culinaires, groupes Facebook, chaînes YouTube dédiées, ou encore des livres pratiques en librairie.
Certains proposent même des plannings tout faits pour la semaine, avec la liste de courses déjà prête (oui, c’est un peu comme si on avait une assistante cachée dans sa cuisine: ici).
Fini le petit tour au supermarché chaque soir, souvent épuisant et coûteux. Avec le batch cooking, on fait une liste claire, on achète en une fois ce dont on a besoin, et c’est réglé. Moins de stress, moins d’imprévus.
Vous connaissez cette petite voix qui tourne en boucle : “Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ?” — “Et demain midi ?” — “Ah, zut, j’ai oublié le pain…”.
Quand les repas sont déjà prêts, cette voix s’apaise. Et à la place, il reste de la place pour d’autres pensées, plus douces et plus joyeuses.
Cuisiner chaque jour prend de l’énergie mentale et physique. Préparer à l’avance, c’est s’offrir des soirées plus calmes. Lire un livre, jouer avec ses enfants, marcher dehors, ou tout simplement ne rien faire — et savourer le luxe de ce vide.
Le batch cooking, ce n’est pas manger la même chose cinq jours de suite. C’est prévoir des bases (riz, légumes, sauces) et les assembler différemment. Résultat : de la variété et du plaisir, sans effort supplémentaire.
Lorsque je finis ma journée de travail, je suis heureuse de trouver un repas savoureux déjà prêt.
C'est un peu la surprise tous les soirs.
J’utilise des livres de recettes spécialisés en batch cooking : la liste de courses est toute prête et c’est un vrai plaisir de cuisiner le dimanche en conscience. Cela demande juste de s’y mettre… et une fois lancée, quel bien-être de se dire qu’on est en train de prendre soin de soi pour les jours à venir.
Cela demande aussi de testes différents livres de recettes. ça permet de s'y mettre sans pression et de vois quels style d'explication convient le mieux.
Si un livre ne vous convient pas, testez en un autre (je me dis qu'en testant "cuisine addict" ici ou "simplement organisé-e" ici vous devriez trouver votre bonheur).
Cuisiner à la dernière minute, après une journée bien remplie, c’est souvent synonyme de tension.
On s'agace parce qu’il manque un ingrédient, on finit par se rabattre sur un plat ultra-rapide, et le repas devient plus un fardeau qu’un plaisir.
Avec le batch cooking, la donne change.
L’heure du dîner devient un moment simple, fluide, presque léger.
Pendant une semaine, notez dans un carnet 3 moments de stress liés aux repas.
Puis imaginez ce qu’il se passerait si ces repas étaient déjà prêts.
Comment vous sentiriez-vous ?
Essayez d’écrire quelques phrases.
C’est une façon ludique de se rendre compte de l’impact réel de cette organisation.
Adopter le batch cooking ne se fait pas d’un claquement de doigts. Nous sommes des êtres d’habitudes et la nouveauté peut devenir une contrainte en plus.
Parfois, on pense que ça va “prendre trop de temps”.
D’autres fois, on a peur de perdre de la spontanéité.
Ou bien on se dit que “c’est trop compliqué” alors qu’en réalité, il suffit de commencer petit. Et c'est souvent très bien explique. Il y a simplement quelques codes à apprendre.
Julien, 28 ans, (personnage fictif) :
“Chaque dimanche, je me disais : allez, cette fois, je prépare mes repas. Et puis… je finissais sur le canapé à scroller sur mon téléphone. Le déclic est venu quand j’ai commencé petit : je me suis fixé de préparer seulement mes repas du lundi. Et ça a marché. Petit à petit, je me suis pris au jeu.”
Changer demande de la douceur. Si vous vous forcez cela crée de la résistance. Mais si vous avancez par petites étapes, en respectant votre rythme, le changement devient naturel et durable.
Et pas besoin de cherchez de nouvelle recettes tout est donné dans les livre ou les sites.
La clé, ce n’est pas de se transformer du jour au lendemain en roi ou reine de l’organisation. C’est d’y aller progressivement.
Commencez par un seul repas (par exemple, les déjeuners au travail).
Testez pendant une semaine.
Observez vos ressentis : plus de calme, moins de course, un repas plus savoureux.
Puis ajoutez un deuxième repas, une deuxième journée, etc.
Fixez-vous le challenge d’une semaine : préparez seulement vos repas du soir. Rien de plus. À la fin de la semaine, demandez-vous : Comment je me suis senti·e ? Vous serez peut-être surpris·e de voir à quel point un petit changement fait une grande différence.
Avec le temps, le batch cooking ne se résume plus à une organisation pratique. C’est une manière de reprendre goût à la cuisine, de savourer des repas variés et de transformer les soirées.
Sophie, 36 ans (personnage fictif) :
“Avant, on dînait souvent sur le canapé, vite fait. Maintenant, avec nos plats préparés, on prend le temps de se mettre à table, de discuter. Et franchement, ça nous a rapprochés. On a même instauré une soirée jeux de société le mercredi, puisque je n’ai plus à passer une heure en cuisine.”
Quand on s’autorise à ralentir, à créer de l’espace dans ses journées, on s’offre un cadeau précieux : du temps pour soi, pour les autres et pour ce qui compte vraiment.
Le batch cooking, ce n’est pas seulement une astuce pour manger plus équilibré.
C’est une façon de libérer l’esprit, réduire la charge mentale et retrouver le plaisir de savourer ses repas.
Vous n’avez pas besoin d’être parfait·e ni d’adopter tout de suite une organisation militaire.
Commencez petit, observez vos sensations, jouez avec cette nouvelle habitude.
Et rappelez-vous : cuisiner moins, c’est parfois savourer plus.
A bientôt,
Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse
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En bref, le batch cooking c’est…
Passer deux heures un dimanche pour préparer ses repas de la semaine, s’offrir ensuite des soirées plus calmes, un frigo rempli de bonnes choses et une charge mentale allégée.
C’est dire adieu au stress du « on mange quoi ce soir ? », aux courses de dernière minute et aux pâtes au beurre par défaut.
C’est retrouver du temps pour lire, jouer avec ses enfants ou juste… souffler.
Pas besoin d’être un·e chef : quelques boîtes hermétiques, une liste de courses claire, et hop, le quotidien devient plus simple.
Et non, ce n’est pas manger la même chose toute la semaine : avec quelques bases, on varie, on assemble, on se régale.
Le plus important ?
Changer ses habitudes demande de la douceur. On ne devient pas roi ou reine de l’organisation du jour au lendemain. Mais en commençant petit — un repas, un soir — on découvre vite à quel point ça libère du temps et de l’espace dans la tête.
En résumé : le batch cooking, ce n’est pas juste une technique de cuisine. C’est une façon de se faire du bien, de se régaler, et de remettre de la légèreté dans ses journées.
Pendant une semaine, notez dans un carnet 3 moments de stress liés aux repas.
Puis imaginez ce qu’il se passerait si ces repas étaient déjà prêts.
Comment vous sentiriez-vous ?
Essayez d’écrire quelques phrases.
C’est une façon ludique de se rendre compte de l’impact réel de cette organisation.
Faire un constat puis un premier bilan.
FIN
A bientôt,
Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse
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Bus : Ligne 2 et Ligne 25 – Arrêt: Bascule Seycheron, Colomiers.
Train : Gare de Colomiers sur la ligne Toulouse/Auch.
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