Comment bien choisir son thérapeute ?


Synthèse rapide de l'article :

Un jour, ça craque. Doucement, ou de manière plus explosive. Et on se surprend à penser : « J’ai besoin d’aide ».
Alors, on tape « thérapeute » sur Google… et c’est là qu’un univers entier s’ouvre devant nous. Hypnothérapeutes, coachs, énergéticiens… on peut vite se sentir submergé. L’envie de faire une tisane ou un mojito peut soudainement devenir très forte...

Mais en réalité, sans se mentir, si on s'écoute vraiment, ce qu’on cherche, ce n’est pas une méthode miracle.
C’est une rencontre. Une personne compétente, humaine, respectueuse, avec qui on se sent en sécurité. Parce que ce qui fait la différence dans un accompagnement, ce n’est pas juste la technique : c’est la qualité de la relation.

Sortir de idées reçues et arriver à se lancer :

  • Le bon thérapeute, c’est celui avec qui vous vous sentez en confiance.

  • L’outil passe après la relation sécurisante.

  • L’alliance thérapeutique est un levier essentiel de transformation.

  • Il n’y a pas de moment parfait, juste le moment qui résonne en vous.

  • Vous avez le droit d’essayer, de vous tromper, de vous ajuster… et surtout de choisir pour vous la personne qui vous correspond.

Deux clé pour vous aider dans vos choix :

1 - Scanner son ressenti après un premier rendez-vous

Voici une astuce simple et précieuse à faire au calme :
Prenez 5 minutes après un premier rendez-vous thérapeutique, et observez :

  • Ce que vous avez ressenti dans votre corps : plutôt détendu ? Contracté ? Agacé ? Léger ?

  • Ce que vous avez pensé en sortant : envie d’y retourner ? Doute ? Enthousiasme ?

  • Ce que vous avez ressenti vis-à-vis de la personne : écoute réelle ? Pression ? Présence bienveillante ?

Écoutez et faites confiance à vos ressentis profonds, pas aux histoires que vous raconte votre tête ou vos pensées.
Vous êtes votre meilleur baromètre.

2 - Tester la "compatibilité thérapeutique"

Après une ou deux séances, posez-vous ces 5 questions :

  • Est-ce que je me sens respecté dans mon rythme et mes émotions ?

  • Est-ce que je ressens un climat de sécurité ?

  • Est-ce que je sens que je peux parler librement, sans être corrigé ni jugé ?

  • Est-ce que j’ai envie de revenir, même si c’est parfois inconfortable ?

  • Est-ce que je sens que la personne est là pour moi et s'intéresse à moi ?

Pour aller plus loin, les détails sont en dessous.

A bientôt,

Céline Renou

www.celinerenou.com



L'article en détails :

Comment bien choisir son thérapeute ?


Le grand flou du choix thérapeutique

Parfois, il arrive un jour où ça lâche.
Pas forcément un gros « boom » hollywoodien, n’est-ce pas. Parfois, c’est plus subtil : on se sent vidé, perdu, dépassé, ou juste... à côté de sa vie et on fonctionne. Un peu comme si on portait un vieux manteau trop lourd, plus à notre taille depuis des années. Et là, ça y est, on se dit :
« J’ai besoin d’aide. D’un coup de pouce. De quelqu’un. »

Et puis, on va sur son téléphone ou son ordinateur et on ouvre son moteur de recherche préféré.
On tape « choisir un thérapeute », et là… c'est la catastrophe.

C’est comme tomber dans un rayon de céréales bio dans un hypermarché : trop de choix, trop de mots compliqués, des promesses qui vendent du rêve, des sourires à tous les coins.
Entre l’hypnothérapeute, le sophrologue, le coach, le magnétiseur, la réflexologue qui fait aussi des soins quantiques… on est à deux doigts d’abandonner et de se faire une tisane (ou un mojito, selon le niveau de stress).

Mais au fond, la vraie question, celle qui nous chatouille vraiment, c’est :
Comment bien choisir un thérapeute sans se tromper ?
Parce que, quand on veut aller mieux, on ne veut pas perdre son temps, ni vider son portefeuille dans une démarche floue ou inefficace.

Et là, on respire et : on va en parler simplement, humainement, avec un peu d’humour (parce que oui, même en thérapie, on a le droit de rigoler).
Car choisir son thérapeute, ce n’est pas juste une recherche Google bien faite. C’est une rencontre. Un lien. Du feeling. Un peu comme une surprise de la vie, agrémentée de compétences et d’éthique professionnelles solides.

Dans cet article, on va plonger ensemble dans les critères qui ont du sens. On va parler de confiance, d’écoute, d’alliance thérapeutique, et même de rythme personnel (oui, parce qu’on n’est pas des machines à guérir, n’est-ce pas !).
Et puis surtout, on va casser quelques idées reçues : non, ce n’est pas la méthode qui guérit, c’est la relation. Et ça, c’est rarement exprimé clairement.

Alors, que vous cherchiez un thérapeute pour la première fois, que vous ayez eu quelques expériences plus ou moins heureuses, ou que ce soit le moment de changer… ce sujet peut vous intéresser.
Pour vous aider à choisir en prenant soin de votre fonctionnement intérieur.

Choisir, un vrai casse-tête

(beaucoup de thérapeutes, trop peu de repères)

Ah, le choix d’un thérapeute... Parlons-en.
C’est un peu comme chercher un bon pressing dans une ville inconnue : on sait que ça existe, mais on n’a aucun repère. On regarde la devanture, les avis google, la tête du gérant, on renifle l'ambiance du lieu... et on croise les doigts.
Pour les thérapeutes, c’est pareil. Entre les sites, les réseaux sociaux, les avis Google, c’est difficile de s’y retrouver.

Trop de choix, pas assez de clarté.
Aujourd’hui, le monde du bien-être et de la thérapie, c’est comme un open-bar : hypnose, sophrologie, PNL, EMDR, coaching, énergétique, somatothérapie, psychogénéalogie, kinésiologie, et bien d’autres encore…
C’est à la fois une chance et un cauchemar : on a l’embarras du choix, mais aussi l’angoisse de se tromper.

Et au milieu de tout ça, on fait souvent l’erreur de se focaliser uniquement sur la méthode :

“Ah tiens, j’ai lu un article sur l’hypnose, c’est top pour arrêter de fumer, je vais tester.”
“Ma cousine a fait de l’EMDR, ça l’a bien aidée, je veux pareil.”
“Le coaching, c’est à la mode, non ?”

C’est normal.
On cherche des solutions concrètes, des contacts, des techniques. C’est un réflexe logique, rassurant.
Sauf que… la méthode ne fait pas tout. Loin de là.

Prenons un exemple simple :
Un tournevis, dans les mains d’une personne maladroite ou mal intentionnée, peut faire plus de mal que de bien. Alors que dans les mains d’une personne compétente, expérimentée, avec une intention de bien faire et une présence bienveillante, il peut faire des merveilles.

En thérapie, c’est un peu la même chose.

On pense parfois qu’un bon thérapeute, c’est quelqu’un bardé de diplômes, avec plein de techniques et un jargon impressionnant.
Oui, les diplômes et les connaissances techniques sont importants. Mais ça ne fait pas tout.
En vérité, un bon thérapeute, c’est d’abord quelqu’un avec qui vous vous sentez bien, compris, et en confiance.

Le souci, c’est qu’il y a peu de repères fiables pour faire ce choix de manière sereine.
C’est presque un flou artistique, qui fait que beaucoup de gens :

  • repoussent leur démarche thérapeutique,

  • abandonnent après une mauvaise expérience,

  • ou s’enferment dans des schémas de doute et de méfiance qui les empêchent d’avancer.

Et c’est triste, parce que cela retarde souvent une prise en charge qui pourrait être bénéfique, voire essentielle.

Alors, on fait quoi ?
On va à l’essentiel.
On remet l’humain au cœur du processus d’accompagnement.

Et si on se trompe de personne ?

Les conséquences

Alors, soyons honnêtes.
On a tous, un jour, acheté un pantalon qui ne nous allait pas, fait confiance à un garagiste douteux ou accepté un deuxième verre qu’on aurait dû refuser.
Bah, avec un thérapeute, c’est un peu pareil : on peut se tromper.
On peut apprendre de ses erreurs. Et ce n’est pas la fin du monde. Mais quand même… ça peut laisser des traces, et ça peut piquer.

Parfois, même si un thérapeute a un super site, de bons avis, une belle communication… ce n’est tout simplement pas la bonne personne pour vous.
Le feeling est important. Appeler avant de prendre rendez-vous peut être utile, c’est une bonne démarche… mais parfois, ça ne suffit pas.
Parfois, c’est pendant la séance qu’on sent si le courant passe ou pas. Et parfois, il faut plusieurs séances pour se rendre compte que ça ne le fait pas.
C’est une question d’ajustement, de relation, de lien.

Les effets secondaires d’un mauvais choix

Un accompagnement inadapté peut entraîner :

  • Un sentiment de déception, voire de trahison

  • Un repli sur soi et une fermeture émotionnelle

  • Une perte de confiance dans le processus thérapeutique ("tout ça, c’est du vent")

  • Parfois même, un renforcement des blocages ("je suis incurable")

Et pourtant, ce n’est pas un échec personnel. Bien au contraire.
C’est déjà super de se lancer, de tester, de chercher de l’aide.
L’erreur fait partie du chemin. Elle permet d’apprendre et d’avancer.
L’important, c’est de rester en mouvement, d’y aller à votre rythme.

Ce n’est pas que le thérapeute est “mauvais”.
C’est juste que le lien relationnel n’a pas pris.

Le lien thérapeutique.

Et si on en parlait ?

Le sentiment de sécurité intérieure, la confiance mutuelle, la sensation d’être reconnu dans son humanité
Tout cela fait partie intégrante du travail thérapeutique.
Ça s’appelle l’alliance thérapeutique.

C’est ce lien invisible et indispensable qui permet à vos parts inconscientes de s’ouvrir, de coopérer, de vous livrer vos trésors enfouis.

Sans cette alliance, même les meilleures techniques retombent comme un soufflé.
Avec cette alliance, même une méthode simple peut vous emmener très loin.

Une clé simple : scanner son ressenti après un rendez-vous

Voici une astuce simple et précieuse à faire au calme :
Prenez 5 minutes après un premier rendez-vous thérapeutique, et observez :

  • Ce que vous avez ressenti dans votre corps : plutôt détendu ? Contracté ? Agacé ? Léger ?

  • Ce que vous avez pensé en sortant : envie d’y retourner ? Doute ? Enthousiasme ?

  • Ce que vous avez ressenti vis-à-vis de la personne : écoute réelle ? Pression ? Présence bienveillante ?

Écoutez et faites confiance à vos ressentis profonds, pas aux histoires que vous raconte votre tête ou vos pensées.
Vous êtes votre meilleur baromètre.

Ce qui compte vraiment,

La relation avant la méthode

La relation thérapeutique, c’est essentiel d’en parler.
Selon une méta-analyse parue dans la revue Psychotherapy (Norcross & Lambert, 2011), la qualité de l’alliance thérapeutique contribue autant, voire plus, au succès d’une thérapie que la méthode utilisée.
Ce n’est pas tant ce que fait le thérapeute qui compte, c’est comment vous vous sentez avec lui/elle.
La relation passe avant l’outil.

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique ?

C’est un peu comme faire partie de la même équipe et avancer ensemble vers un objectif commun.
Chacun avec ses forces, ses fragilités et ses qualités.
Vous, avec vos blessures, vos envies, vos peurs, vos ressources cachées.
Le thérapeute, avec sa présence, son cadre, son expérience, son savoir-faire.

Pour vous donner une image.

Imaginez que vous vous lanciez dans un chantier intérieur : reconstruire votre maison intérieure.
L’alliance thérapeutique, c’est la base logistique qui vous permet de :

  • repenser les fondations,

  • déposer vos outils,

  • faire des pauses,

  • reprendre des forces,

  • pleurer, rire, recommencer.

Sans ça ?
C’est comme tenter de retaper sa maison avec des échasses instables aux pieds. Pas très pratique, n’est-ce pas ?

Les signes que l’alliance fonctionne

Quelques indicateurs concrets :

  • Vous vous sentez écouté, sans jugement (même quand vous parlez de votre série Netflix avec un paquet de chips).

  • Vos limites sont respectées : pas de forcing, pas d’intrusion.

  • Vous avez le droit de dire “non”, “je ne suis pas prêt”, “ce n’est pas le moment”.

  • Vous ressortez souvent soulagé, avec la sensation d’avoir avancé, même si les émotions ont été fortes.

  • Le thérapeute s’ajuste à vous. Pas de recette toute faite.

  • Et surtout… vous vous sentez de plus en plus vous-même au fil des séances.

Revenons à l’outil thérapeutique

L’outil a évidemment son importance.
Il doit être en cohérence avec votre besoin, votre tempérament, votre niveau de sensibilité, votre état du moment.

Cependant,

Une bonne méthode sans présence humaine, ça ne sert à rien.
Ce n’est pas efficace.

La vraie présence humaine est un levier de transformation.

Une autre clé : tester la "compatibilité thérapeutique"

Après une ou deux séances, posez-vous ces 5 questions :

  • Est-ce que je me sens respecté dans mon rythme et mes émotions ?

  • Est-ce que je ressens un climat de sécurité ?

  • Est-ce que je sens que je peux parler librement, sans être corrigé ni jugé ?

  • Est-ce que j’ai envie de revenir, même si c’est parfois inconfortable ?

  • Est-ce que je sens que la personne est là pour moi et s'intéresse à moi ?

Petite confidence d’hypnologue

En tant que praticienne en hypnose, je peux avoir les meilleures inductions du monde, un super plan de séance, et avoir bien ciblé un levier de changement...
Mais si la personne en face de moi ne se sent pas profondément accueillie, dans sa globalité, dans sa vulnérabilité... rien ne se passera.

C’est pourquoi l’écoute, la présence, la justesse, la capacité à accueillir l’autre tel qu’il est, sont au cœur de ma pratique.
Avant même l’hypnose. Avant les techniques.

Parce qu’un accompagnement, ce n’est pas une prestation.
C’est une rencontre d’êtres humains.

Je suis prêt ?

Le bon moment pour se lancer, c’est quand ?

Bonne question, n’est-ce pas ?
C’est peut-être même la première question à se poser, avant même de partir en quête de THE thérapeute.

La vraie question derrière la question, c’est peut-être :

“Est-ce que je suis prêt à me rencontrer vraiment ?”
“À apprendre à me connaître, à dialoguer avec moi-même ?”

Pas de chrono, pas de pression, on respire

On aimerait parfois que la vie nous envoie une alarme :

Ding ding ! C’est le moment ! Va voir un thérapeute tout de suite !

Et là… c’est la panique.
Mais dans la réalité, c’est souvent plus diffus et plus subtil.

Ce qui déclenche le top départ, c’est parfois :

  • Une fatigue mentale chronique (“j’en peux plus”)

  • Un événement déclencheur (rupture, deuil, burn-out…)

  • Un inconfort persistant, comme un caillou dans la chaussure

  • Une intuition, un truc en sourdine, une envie de comprendre ou de se libérer

Pas besoin d’attendre d’être “au bout du rouleau” pour demander de l’aide.
Le bon moment, c’est quand vous sentez que quelque chose vous pousse à avancer, même timidement.
Une sensation, une tension, une intuition…

Avancer en douceur, c’est aussi avancer

On pense souvent qu’il faut être “courageux”, “prêt”, “aligné” pour commencer.
Mais en réalité, souvent :

  • On arrive en vrac

  • Nos demandes sont floues

  • On a peur

  • On est stressé

Et c’est OK.
Un thérapeute compétent saura vous accueillir là où vous en êtes.
Sans vous forcer, sans vous brusquer.
Il respectera votre rythme, votre écologie intérieure, votre “écosystème” (comme j’aime l’appeler dans ma pratique).

Ce que vous allez gagner à vous lancer :

  • Une sensation de fluidité

  • La satisfaction de prendre soin de vous et de vous mettre au centre de votre vie

  • Des prises de conscience profondes, sans forcer

  • Un lien de confiance qui vous nourrit

  • Et surtout : le sentiment de reprendre les rênes de votre vie

Parce que vivre une vie qui vous ressemble,
ce n’est pas un luxe.
C’est devenu une urgence indispensable.

En conclusion : choisir son thérapeute, c’est d’abord s’engager à se choisir

Alors, comment bien choisir son thérapeute ?
On l’a vu : ce n’est pas une simple histoire de CV ou de nombre de diplômes, même si cela a son importance.
C’est avant tout une rencontre.
Une rencontre entre humains, dans laquelle vous vous sentez entendu, reconnu, respecté.

C’est aussi une histoire de temporalité, de rythme personnel pour cheminer vers vous-même.



En résumé :

  • Le bon thérapeute, c’est celui avec qui vous vous sentez en confiance.

  • L’outil passe après la relation sécurisante.

  • L’alliance thérapeutique est un levier essentiel de transformation.

  • Il n’y a pas de moment parfait, juste le moment qui résonne en vous.

  • Vous avez le droit d’essayer, de vous tromper, de vous ajuster… et surtout de choisir pour vous la personne qui vous correspond.

A bientôt,

Céline RENOU

www.celinerenou.com

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Bus : Ligne 2 et Ligne 25 – Arrêt: Bascule Seycheron, Colomiers.
Train : Gare de Colomiers sur la ligne Toulouse/Auch.
Voiture: Places de parking devant le cabinet ou rue des sports, Colomiers.

Vous avez vécu un accompagnement avec moi,

Vous êtes bluffé et vous désirez laisser un Avis Google :