Inclusion, inclusivité... et si on arrêtait d’exclure sans s’en rendre compte


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Inclusion, inclusivité... et si on arrêtait d’exclure sans s’en rendre compte ?

Temps de lecture : 39 min

Si tu n'as pas le temps de lire, je t'ai fais un résumé tout en bas.


Et si on arrêtait d’exclure sans s’en rendre compte ?

Vous avez déjà eu ce moment un peu gênant, en pleine conversation, où vous vous demandez si ce que vous venez de dire… n’était pas un peu à côté de la plaque ? Peut-être face à une personne handicapée, un collègue homosexuel, une amie en surpoids, un enfant en difficulté à l’école ? Pas de panique : on est conditionné·es à l’exclusion. En France, comme ailleurs, l’inclusivité est une vraie question.

En fait, l’inclusion, ce n’est pas juste une histoire de rampes d’accès ou de quotas en entreprise. Et l’inclusivité, ce n’est pas un mot à la mode inventé par des responsables RH en quête de buzz LinkedIn. C’est une façon d’être au monde, avec soi et avec les autres. Une manière de ne plus faire semblant d’accueillir, mais de le faire vraiment. Même quand ça nous bouscule. Surtout quand ça nous bouscule.

En tant qu’hypnothérapeute, j’observe tous les jours comment les gens s’excluent d’eux-mêmes. À force d’avoir intériorisé des messages : "Tu n’as pas ta place", "Tu es trop comme ci, pas assez comme ça", "Fais-toi petit·e et tais-toi". Et si le changement commençait par une révolution douce ? Une pacification de notre écosystème intérieur pour enfin cesser d’exclure sans même s’en rendre compte ?

Avec un peu d’humour, beaucoup d’humanité, et quelques astuces, on va voir ensemble comment devenir un peu plus… accueillant.

Prêt·e à regarder autrement ? On y va.


Inclusion, inclusivité : définitions, différences et synonymes sans prise de tête


Définition : C’est quoi, l’inclusion au juste ?

L’inclusion, ce n’est pas seulement pour faire bien dans les soirées. C’est une attitude humaine : faire en sorte que chaque personne, quelle que soit sa singularité, puisse trouver sa place sans avoir à se cacher, à s’adapter en permanence ou à s’excuser d’exister.

L’inclusion, dans sa définition la plus simple, c’est le fait d’intégrer pleinement toutes les personnes dans un groupe, une structure, une société. En tenant compte de leurs besoins spécifiques, et sans les réduire à leurs différences. Contrairement à "l’intégration", qui implique souvent de s’adapter à un modèle existant, l’inclusion adapte le modèle aux personnes.

Exemple concret :

Dans une école inclusive, on ne demande pas à un enfant dyslexique de "faire comme les autres". On aménage ses outils, son emploi du temps, ses méthodes d’apprentissage pour qu’il réussisse autrement, avec sa propre manière de penser.

C’est donc une démarche volontaire, qui concerne tous les domaines :
inclusion scolaire, inclusion handicap, inclusivité au travail, société inclusive...

Et l’inclusivité, alors ? Pourquoi ce mot est-il si important ?

L’inclusivité est souvent confondue avec l’inclusion. Et pourtant, il y a une nuance précieuse :L’inclusion, c’est l’action.
L’inclusivité, c’est l’intention, la posture, l’état d’esprit qui précède et soutient l’inclusion.

C’est une forme de veille active et bienveillante pour créer, maintenir et ajuster des environnements physiques, émotionnels, sociaux où chaque individu peut être lui-même.

C’est comme un jardin : l’inclusion, c’est planter les fleurs. L’inclusivité, c’est penser au bon terreau, à l’arrosage, à l’ombre nécessaire pour que toutes les plantes puissent s’épanouir.

C’est une pratique quotidienne, pas un label. Une conscience de tous les jours, pas une case à cocher.

Inclusion ou inclusivité : faut-il choisir ?

Franchement ? Non. Les deux se complètent. On pourrait dire que :

  • L’inclusivité ouvre la porte

  • L’inclusion invite à entrer

  • Et les deux changent la déco pour que chacun·e s’y sente bien.

Petit défi-jeu : “Le dictionnaire du cœur”

Prendre un temps pour un quesionnement express :

Note 3 mots que tu utilises souvent au travail, dans ta famille ou sur les réseaux.
Demande-toi : sont-ils vraiment inclusifs ? Pourraient-ils blesser quelqu’un sans que tu t’en rendes compte ?
Puis, cherche une version plus douce ou plus ouverte.
(Exemple : "bizarre" → "différent·e" ; "normal" → "habituel" ; "c’est pas compliqué" → "je t’explique avec plaisir")

En résumé : ce n’est pas juste du vocabulaire, c’est un miroir

Ce premier pas vers l’inclusion passe par les mots, car nos mots créent nos mondes.
Comprendre les définitions, c’est bien. Et se les approprier pour transformer notre façon de penser, c’est comme ça qu'on change le monde.

Et quand on change la façon dont on regarde les autres…
… on commence, tout doucement, à se regarder autrement aussi.


Homosexuels, gros, précaires, handicapés : ces exclus qu’on préfère ne pas voir

L’exclusion invisible, ordinaire… mais bien réelle

On aime se dire qu’on vit dans une société ouverte, tolérante, progressiste. Et pourtant, il suffit d’ouvrir les yeux cinq minutes dans un métro, une salle de classe ou une réunion d’équipe pour voir que l’exclusion est toujours là. Sournoise. Silencieuse. Mais bien présente.

On n’appelle plus les gens "anormaux", non. C’est plus subtil que ça.
Aujourd’hui, on les évite du regard, on les oublie dans les décisions, on les fait taire par des regards gênés ou des phrases toutes faites comme :

“C’est pas contre toi hein, mais bon…”

Et cette violence-là, elle ne laisse pas de bleus, mais elle laisse des traces.

Grossophobie, validisme, sexisme : les discriminations qui passent sous le radar

Grossophobie :
Pas besoin d’insultes. Il suffit de ne pas trouver sa taille en magasin, de se faire refuser un poste "parce que l’image de l’entreprise compte", ou de voir une diététicienne prescrire du sport à une personne qui venait juste pour une carence en fer.

“Mais c’est pour ton bien…”

Conseil lecture : T'as un joli visage, Mettre fin à la grossophobie, Shérazade LEKSIRCéline Segure, Paru le 12 janvier 2022Essai (broché), lien ici.

Validisme :
Tu sais, cette idée que "tout le monde peut faire pareil s’il s’en donne les moyens".
Sauf que non. Une personne en fauteuil, un adulte autiste, un enfant dyspraxique ne partent pas avec les mêmes cartes. Et pourtant, on continue à organiser le monde pour les valides, en oubliant tous les autres.

Sexisme :
Toujours là, bien ancré. Des femmes qui ne sont pas prises au sérieux en réunion, des remarques sur les vêtements, des carrières freinées par des congés maternité. Et ça, même en 2025 et même entre femmes. Merci le patriarcat.

LGBTQA+, personnes racisées, personnes précaires : le cocktail de l’invisibilité

Les personnes LGBTQA+ doivent encore souvent masquer leur identité au travail, dans leur famille, voire en public pour éviter les insultes ou les agressions.
Le “Tu peux être homo, mais ne le montre pas trop” est encore très réel.

Conseil lecture : Tous les silences ne font pas le même bruit de Baptiste Beaulieu, Paris, Éditions de l’Iconoclaste, 2024. Lien ici.

Lien auteur : ici.

Les personnes racisées se prennent des remarques, des refus de logement, des contrôles de police à répétition.
Et quand elles parlent de racisme, on leur dit qu’elles exagèrent. Fatigant, non ?

Conseil lecture : Roman : Open Water - de Caleb Azumah Nelson): Lien ici.

Lien auteur : ici.

Les personnes précaires (sans emploi, en situation de dépendance, vivant avec peu) sont perçues comme responsables de leur situation.

“Ils n’ont qu’à traverser la rue.”
On n’inclut pas facilement quelqu’un dont la pauvreté dérange.

Ce que les exclus vivent, on ne l’imagine même pas

Témoignage fictif, mais inspiré de vécus réels :

"Je suis lesbienne, racisée et en situation de handicap. Quand je rentre dans une pièce, je sais que je dérange, sans même avoir ouvert la bouche. Je me fais petite, je souris, je sur-adapte. Parce que je veux juste qu’on me voie comme une personne. Mais souvent, on ne me voit pas. Ou on me regarde avec pitié."

Et si on arrêtait de faire semblant ?

L’exclusion ne vient pas toujours de la haine. Parfois, elle vient de l’indifférence. Du “je ne savais pas”, du “je ne suis pas concerné·e”. Mais à force de ne pas se sentir concerné, on participe à l’exclusion.

  • Changer le monde, ce n’est pas se battre contre tout et tout le monde.
    C’est déjà oser regarder ce qu’on ne veut pas voir, écouter ce qu’on n’a jamais entendu, questionner ce qu’on a toujours cru.

Petit défi-jeu : “La carte d’identité inversée”

Introspection ludique à faire seul·e ou en groupe :

Écris 5 choses qui définissent ton identité (genre, orientation, corps, origine, niveau social, etc.).
Puis, imagine vivre une semaine avec des caractéristiques inverses ou différentes.
Demande-toi :

  • Comment serais-tu accueilli·e ?

  • Que devrais-tu cacher ou défendre ?

  • Qu’est-ce que ça changerait dans ta vie quotidienne ?

Ce jeu de rôle mental est un pont vers plus d’empathie.

En résumé : L’exclusion ne crie pas, elle chuchote... et ça fait mal

Quand on exclut, on ne dit pas forcément "pars".
On dit "tu n’es pas prévu·e dans le décor".
On ne rejette pas frontalement, on oublie d’inclure. Et c’est parfois pire.

Il est temps d’ouvrir les yeux, les bras… et surtout les cœurs.


Et moi, dans tout ça ? L’inclusivité comme outil de reconnexion à soi

Et si ce que je rejette chez les autres... c’était ce que je refuse en moi ?

Parfois, sans s’en rendre compte, on juge, on critique, on évite certaines personnes. Et souvent, ces réactions en disent long sur notre propre rapport à nous-même.
Cette collègue “trop émotive”, ce voisin “trop lent”, ce cousin “trop efféminé”... Et si c’était une partie de nous que l’on refusait de voir ?

L’inclusion intérieure, c’est le fait d’accueillir toutes nos facettes, même celles qu’on a apprises à cacher : la vulnérabilité, la colère, l’intuition, la différence, le corps, les émotions... bref, notre humanité.
Et devine quoi ? Ce n’est pas en "corrigeant" ces parties qu’on avance, c’est en les écoutant.

L’inclusivité commence là : dans ce petit espace intérieur où je dis à moi-même :
“Tu es le·la bienvenu·e, même avec tout ce que tu crois devoir cacher.”

Hypnose et inclusion : réparer ce qui a été rejeté

En hypnose thérapeutique, on parle souvent de parts intérieures.
Chacune porte une émotion, une croyance, une blessure, une histoire, une vision du monde. Certaines parties ont peut-être été rejetées, ignorées, ridiculisées par nous-mêmes ou par les autres.

L’hypnose permet de dialoguer avec ces parts, de leur redonner de la place, de pacifier notre écosystème intérieur. Et en faisant cela, on devient naturellement plus ouvert·e aux autres. Parce qu’on s’est reconnu soi-même.

Ce travail intérieur, c’est la racine de l’inclusivité authentique.
Pas celle qu’on affiche pour être bien vu, mais celle qu’on vit, profondément.

Être soi, sans devoir se justifier ou s’adapter à tout prix

Une soirée entre ami·es.

Ton pote : "Franchement, tu devrais quitter ton taf, t’as l’air au bout du rouleau."
Toi, extérieur·e : "Ouais peut-être..." (intérieurement : "Tu sais pas ce que je vis, en fait.")
Intention bienveillante, mais absence de demande explicite = intrusion.

Ce type de scène, on l’a toustes vécu. C’est rarement mal intentionné, mais ça abîme la relation, insidieusement.

Et si on instaurait une culture du consentement relationnel ?

Quand on se sent inclus·e en soi, on n’a plus besoin de se déguiser pour plaire ou pour correspondre aux normes.
On peut dire :

  • “Je ne rentre pas dans la case, et c’est OK.”

  • “Je suis différent·e, et ça me rend riche.”

  • “Je n’ai pas à me justifier pour exister.”

Et ça... c’est une liberté immense. Une liberté douce, tranquille, qui fait du bien.

La pleine conscience, par exemple, est un super outil pour cultiver cette connexion. Juste s’arrêter, respirer, sentir : là, maintenant, je suis là. Pas à changer. Juste à être.

Petit défi-jeu : “Mes parts oubliées”

Simple et puissant pour commencer à t’inclure toi-même.

Prends une feuille. Dessine un cercle : c’est ton “toi intérieur”.
Maintenant, note autour du cercle toutes les parts de toi que tu montres souvent (ex : maman organisée, professionnel sérieux, ami drôle, etc.)
Puis, demande-toi : quelles parts tu as mises de côté ?

  • Ta part sensible ?

  • Ton côté créatif ?

  • Ton corps tel qu’il est ?

  • Ton besoin de lenteur ?

Choisis une part oubliée et trouve un petit geste pour l’inviter à revenir cette semaine.
(Ex : écrire un poème, marcher sans objectif, oser pleurer, s’habiller comme tu aimes vraiment...)

En résumé : s’accueillir pour mieux accueillir

L’inclusion, ce n’est pas qu’une affaire de société.


C’est aussi une affaire de relation à soi.

Car comment être vraiment ouvert·e aux autres si on se ferme la porte à l’intérieur ?

En faisant la paix avec nos zones d’ombre, nos fragilités, nos complexités, on découvre un nouveau monde.
Et là, franchement… on s’y sent bien.
Et quand on se sent bien dedans, on crée naturellement du mieux dehors.


Pourquoi je suis si affecté·e par ce que les autres me disent ? Reconnaître les conseils qui ne m’aident pas

Inclusion, accessibilité, diversité : des grands mots pour une réalité toute simple

On en parle de plus en plus : diversité, inclusion, accessibilité, équité… Ça sonne bien, mais concrètement, ça veut dire quoi dans notre vie de tous les jours ?

C’est simple : une société inclusive, c’est une société qui s’organise pour que chacun ait sa place, même s’il ne rentre pas dans les normes classiques.

La personne en fauteuil peut accéder à la mairie ET à la boîte de nuit.
L’élève dyslexique a un soutien sans être stigmatisé.
Le couple lesbien est reconnu, respecté, célébré.
La femme voilée peut bosser sans être jugée.
Le corps gros n’est pas synonyme de paresse, mais de diversité.
Le collègue atypique n’est pas “chelou” mais une richesse humaine.

Bref : on arrête d’imaginer un modèle unique pour tous. On construit un monde à plusieurs visages.

Pourquoi c’est une urgence (et pas juste une mode woke à la mode)

Parce que pendant qu’on débat sur le mot "inclusif", des gens souffrent.
Oui, vraiment.

Des enfants harcelés à l’école parce qu’ils ne sont "pas comme les autres".
Des adultes qui n’osent pas être eux-mêmes de peur d’être rejetés, moqués, agressés.
Des professionnels brillants écartés parce qu’ils ne rentrent pas dans le moule.
Des personnes handicapées invisibilisées, ignorées.

Tout ça... Ce sont des vies cabossées, des identités piétinées, des traumatismes évitables.

Une société inclusive, ce n’est pas un “plus”.


C’est un minimum vital pour respecter la dignité humaine.

Changer les choses, un geste à la fois

On n’a pas besoin d’être président ou ministre pour agir.


L’inclusivité, ça commence dans notre rue, notre salon, notre équipe, notre mentalité.

Voici quelques pistes simples, à la portée de chacun :

  • Écouter vraiment quelqu’un sans vouloir corriger son point de vue.

  • Adapter son langage : dire "les personnes en situation de handicap" plutôt que "les handicapés", ça change tout.

  • Cesser les blagues sexistes, homophobes, grossophobes, même “pour rire”.

  • Militer en douceur : poser une question qui fait réfléchir, suggérer un aménagement, partager une ressource.

  • Mettre de la place dans sa tête, son emploi du temps, ses habitudes, pour plus de diversité.

Et surtout : oser changer d’avis.

Confidences d’une hypnologue : et si on arrêtait de vouloir tous penser pareil ?

J’ai souvent reçu en séance des personnes épuisées d’avoir voulu rentrer dans une case trop étroite.


Certain·e·s avaient appris à se taire, à rentrer le ventre, à ne plus pleurer, à se “normaliser” pour exister.

Mais à quel prix ?


Fatigue chronique. Perte de sens. Identité érodée. Joie envolée.

Et quand, en hypnose, on ose réintégrer les parts oubliées, quand on autorise le vrai soi à émerger… quelque chose de magique se passe.
Ce que ces personnes vivent, c’est ce que je rêve pour notre société :
Une société où être soi ne soit pas un combat, mais un droit naturel.

En résumé : l’inclusivité est un choix collectif... et urgent

Ce n’est pas parce qu’on dit “égalité” dans la Constitution qu’elle est acquise dans la réalité.

La vraie inclusion, celle qui fait du bien, ça se construit, ça s’apprend, ça se choisit.
Et plus on est nombreux à faire ce choix, plus notre monde devient un espace où chacun·e respire mieux, vit mieux, aime mieux. Et c’est surtout profondément humain.


Conclusion : L’inclusion et l’inclusivité, notre responsabilité commune

En fin de compte, l’inclusion et l’inclusivité ne sont pas que des mots à la mode, ni des cases à cocher.
Ce sont des engagements de chaque instant, des gestes simples, des choix de regard et d’attitude qui transforment notre monde.

On ne changera pas la société du jour au lendemain, ni les préjugés bien ancrés en un claquement de doigts.
Mais on peut tous commencer par regarder l’autre autrement, s’ouvrir à sa différence et créer des ponts là où il y avait des murs.

Chacun de nous est un maillon de cette chaîne qui tisse la société inclusive que nous rêvons d’habiter.
Et surtout, cette inclusion, elle commence à l’intérieur en nous, en apaisant nos jugements, en cultivant la bienveillance.

Parce qu’en pacifiant notre propre écosystème intérieur, on harmonise notre rapport aux autres et au monde, tout simplement.

Parce qu’au fond, être soi, c’est aussi faire de la place pour les autres — et c’est là que la vraie magie opère.

A bientôt,

Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse

www.celinerenou.com

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Résumé de l'article


Parfois, On exclut sans s’en rendre compte, par un mot, un geste ou un oubli. L’inclusion et l’inclusivité ne sont pas des modes, mais une façon de vivre où chacun trouve sa place sans se cacher. Cela commence par nos mots, nos attitudes, et l’accueil de toutes les singularités. En s’acceptant soi-même pleinement, on devient naturellement plus ouvert aux autres. Résultat : une société plus juste, où les différences sont des richesses et où chacun peut être soi, librement.


Petit défi-jeu : “La carte d’identité inversée”


Introspection ludique à faire seul·e ou en groupe :

Écris 5 choses qui définissent ton identité (genre, orientation, corps, origine, niveau social, etc.).
Puis, imagine vivre une semaine avec des caractéristiques inverses ou différentes.
Demande-toi :

  • Comment serais-tu accueilli·e ?

  • Que devrais-tu cacher ou défendre ?

  • Qu’est-ce que ça changerait dans ta vie quotidienne ?

Ce jeu de rôle mental est un pont vers plus d’empathie.


Petit défi-jeu : “Mes parts oubliées”


Simple et puissant pour commencer à t’inclure toi-même.

Prends une feuille. Dessine un cercle : c’est ton “toi intérieur”.
Maintenant, note autour du cercle toutes les parts de toi que tu montres souvent (ex : maman organisée, professionnel sérieux, ami drôle, etc.)
Puis, demande-toi : quelles parts tu as mises de côté ?

  • Ta part sensible ?

  • Ton côté créatif ?

  • Ton corps tel qu’il est ?

  • Ton besoin de lenteur ?

Choisis une part oubliée et trouve un petit geste pour l’inviter à revenir cette semaine.
(Ex : écrire un poème, marcher sans objectif, oser pleurer, s’habiller comme tu aimes vraiment...)

A bientôt,

Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse

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