L’article aborde le thème des conseils non sollicités en explorant pourquoi certaines personnes donnent leur avis sans y être invitées, y compris soi-même. Il questionne les motivations inconscientes derrière ces avis imposés, la place du consentement relationnel, et notre sensibilité face aux jugements extérieurs. Il propose des clés de compréhension et des exercices simples (respiration, écriture, pause consciente) pour renforcer l’écoute de soi, poser des limites saines, et retrouver sa souveraineté intérieure.
Petit outil pratique à activer dès qu’un conseil fuse :
La boussole intérieure : Reconnaître un conseil qui ne m’aide pas
Est-ce que ce conseil respecte mon rythme, mes choix, mes émotions ?
Est-ce qu’il me met en mouvement… ou me fige ?
Est-ce que je me sens soutenu·e ou jugé·e ?
Marre des conseils non sollicités : “Merci, mais non merci.”
Temps de lecture : 40 min
Il suffit parfois d’un repas de famille ou d’un café avec un·e collègue pour que ça arrive sans prévenir : le flot des conseils non sollicités. "Tu devrais faire comme ci", "Moi à ta place", "C’est pas compliqué, tu n’as qu’à…" — et hop, une petite remarque qui se glisse sous la peau comme une écharde. On n’a rien demandé et pourtant, les avis fusent, souvent bien intentionnés… mais rarement bienvenus.
Pourquoi ça nous agace autant ? Pourquoi ça revient si souvent ? Et entre nous, est-ce qu’il ne nous arrive pas, parfois aussi, de jouer au thérapeute improvisé pour nos proches, sans vérifier s’ils ont envie d’être "coachsé·es" ?
Dans ce monde saturé d’opinions, où chacun·e semble vouloir sauver l’autre à tout prix, il devient urgent de réapprendre à respirer. Littéralement. Revenir à soi. Mettre en pause ce vacarme relationnel pour poser une vraie question : et si je n'avais pas besoin d'avis, mais juste d'écoute ?
Dans cet article, je vous propose d'explorer :
Pourquoi les gens donnent leur avis sans qu’on leur demande (et pourquoi on le fait nous aussi parfois),
Ce qu’est le consentement relationnel (oui, même hors de la sexualité),
Comment reconnaître les conseils qui nous blessent au lieu de nous faire grandir,
Et surtout : des clés simples pour se reconnecter à soi, retrouver son espace intérieur, poser ses limites… sans se mettre le monde à dos.
“Merci, mais non merci.”
Prêt·e à remettre un peu d’ordre dans tout ça ?
Allez, grande respiration et c’est parti.
On les connaît toustes. Ce sont ces proches, ami·es, collègues, parents ou voisin·es qui, sans qu’on ait demandé, débarquent dans notre vie avec leur valise de solutions toutes faites et leurs caisses à outils. Tu racontes un moment difficile ? Bam, une suggestion. Tu expliques que tu hésites sur un projet ? Boom, une directive. Et parfois même, tu n’as rien dit du tout… mais tu reçois quand même l’avis non sollicité sur ton look, ton couple, ton alimentation ou l’éducation de tes enfants.
Alors, pourquoi font-iels ça ? Derrière ces comportements? Il y a une foule de mécanismes inconscients, souvent nourris par des intentions qui semblent positives… mais qui ne prennent pas en compte le plus important : Le consentement.
Donner un conseil sans qu’on le demande peut cacher :
Un besoin de reconnaissance : "Regarde comme je suis utile, compétent·e, intelligent·e."
Un inconfort émotionnel : Face à la détresse ou à l'incertitude de l'autre, on panique. Et pour éviter de ressentir ce malaise, on plaque une solution, souvent rapide et simpliste.
Une projection : Ce que l’autre vit nous renvoie à notre propre vécu. Plutôt que de rester en écoute, on parle de soi sans s’en rendre compte.
Un automatisme culturel : On a appris, dès l’enfance, que "aider" c’est forcément "dire quoi faire". Mais aider, parfois, c’est juste se taire et être là.
Tu racontes à ta tante que tu dors mal en ce moment. Elle te répond : "Tu devrais arrêter les écrans" Voilà. Tu ne te sens pas écouté·e. Tu sens même une forme de jugement déguisé en bonne intention. Alors que ce que tu aurais voulu, c’est un l'accueil de tes mots sur ce que tu vie.
Ce petit glissement de l’écoute à la solution est très fréquent. Il crée une forme de pression et de tension sociale, elle est douce mais elle est constante : celle de devoir justifier pourquoi tu ne fais pas ce qu’on te dit de faire. Et ça… c’est usant.
Certaines personnes ont du mal à tolérer que les autres fassent des choix différents des leurs. Leur besoin de contrôle, souvent inconscient, les pousse à "corriger" le comportement d’autrui, sous prétexte d’aider. Elles pensent sincèrement bien faire. Mais à force de vouloir rendre service, elles finissent par prendre le pouvoir sur l’autre.
Et toi là-dedans ? Tu finis par te sentir :
Jugé·e
Infantilisé·e
Déconnecté·e de ton propre ressenti
Avant de donner un avis, une seule question suffit :
"Tu veux un conseil ou tu veux juste que je t’écoute ?"
Cette phrase simple redonne le pouvoir à l’autre, remet la relation sur un pied d’égalité et respecte son espace intérieur.
Si, au lieu de chercher à résoudre, on apprenait à écouter en présence, en respectant le rythme, le silence, le moment de l’autre ? Parce qu’après tout, ce n’est pas toujours à nous de savoir. C’est souvent à nous d’apprendre à écouter.
Ah… le moment gênant où l’on réalise que oui, nous aussi, parfois, on distribue des conseils à tout-va. Avec amour, bien sûr. Avec les meilleures intentions du monde. Mais sans forcément que la personne en face nous ait demandé quoi que ce soit. Et là, un petit malaise surgit : "Oups, est-ce que je suis en train de faire ce que je n’aime pas qu’on me fasse ?"
Confidence d'une hypnothérapeute : ça m'arrive aussi !
Bienvenue dans le grand club des bienveillant·es maladroit·es. Pas de panique, on y est presque toustes à un moment ou un autre. Et la bonne nouvelle, c’est que ça se travaille.
Donner un conseil sans y être invité·e, ce n’est pas juste une manie. C’est souvent le symptôme d’un mécanisme bien ancré :
On veut éviter l’impuissance : Voir quelqu’un·e qu’on apprécie dans le doute ou la douleur, c’est inconfortable. Donner un conseil, c’est un peu comme mettre un pansement émotionnel rapide. Ça nous rassure, nous.
On a appris que "aider = agir" : Culturellement, on valorise l’action. Écouter sans intervenir, c’est parfois perçu comme de la passivité… alors qu’en réalité, c’est un acte profondément actif et respectueux.
On se projette : Si une situation nous rappelle notre vécu, on surinvestit émotionnellement, et on parle de soi sans s’en rendre compte. Résultat : on ne répond plus à l’autre, mais à une version de nous-même du passé.
On cherche à créer du lien : Oui, donner un conseil, c’est aussi une façon de dire "je tiens à toi". Malheureusement, si ce n’est pas ce dont la personne a besoin à ce moment-là, l’effet est souvent l’inverse…
Exemple typique : ton/ta pote te parle de sa rupture difficile. Tu veux bien faire, tu l’aimes. Et là, tu lâches un "Tu devrais t’inscrire sur Tinder, ça te changerait les idées". Croyant l’aider à rebondir… tu viens de balayer sa peine à coups de fuite de l'émotion.
La vérité, c’est que parfois, les gens n’ont pas besoin de solutions. Ils ont besoin de présence.
D’écoute. D’un regard qui dit : "Je suis là, avec toi, même si je ne peux pas résoudre ta douleur."
Voici quelques outils simples pour muscler notre capacité d’écoute sans intervention immédiate :
Respirer avant de répondre : Une respiration consciente avant de parler permet de ralentir l’impulsion de "conseiller par réflexe".
Reformuler ce qu’on a entendu : "Si je comprends bien, tu te sens débordé·e ?" → Cela montre qu’on est présent·e, sans chercher à "corriger" l’autre.
Demander l’autorisation : "Tu veux un retour ? Ou tu a simplement besoin d'écoute ?" → Cette simple question est un acte de consentement relationnel puissant.
Observer son propre besoin : Ai-je besoin de parler pour moi, ou est-ce vraiment pour l’autre ? Est-ce que je suis à l’écoute ou en mode sauveur·se ?
Étape 1 : La prochaine fois que tu as envie de dire "Tu devrais...", ferme la bouche. Respire. Compte jusqu’à 5.
Étape 2 : Remplace cette phrase par une question ouverte :
"Qu’est-ce que tu ressens là-dedans ?" ou "Tu veux juste qu’on en parle ou tu veux que je te donne une idée ?"
Étape 3 : Observe ce que ça change… en toi, et dans la relation.
C’est tout simple. Et c’est parfois le début d’un vrai changement de posture intérieure.
Donner un conseil n’est pas un mal en soi. Mais le faire sans qu’on nous le demande, c’est comme entrer chez quelqu’un·e sans frapper. Même si on amène un gâteau. Alors avant de vouloir aider, on peut apprendre à frapper à la porte.
On entend beaucoup parler du consentement dans les relations intimes, à juste titre. Mais ce concept fondamental va bien au-delà de la sphère sexuelle. En réalité, il est au cœur de toutes nos interactions humaines, y compris les plus anodines. Et il est bien trop souvent ignoré dans la vie de tous les jours.
Combien de fois un proche nous a donné son avis sans qu’on ait rien demandé ? Ou combien de fois avons-nous commenté la vie de quelqu’un·e sans nous assurer que la personne était d’accord pour en discuter ? C’est là que le consentement relationnel prends son importance.
Concrètement, demander à quelqu’un·e s’iel est prêt·e à recevoir un conseil, une remarque, une suggestion, c’est respecter son espace intérieur. C’est aussi lui donner le droit de dire "non", ou "pas maintenant".
Une soirée entre ami·es.
Ton pote : "Franchement, tu devrais quitter ton taf, t’as l’air au bout du rouleau."
Toi, extérieur·e : "Ouais peut-être..." (intérieurement : "Tu sais pas ce que je vis, en fait.")
Intention bienveillante, mais absence de demande explicite = intrusion.
Ce type de scène, on l’a toustes vécu. C’est rarement mal intentionné, mais ça abîme la relation, insidieusement.
Imagine un monde où on dirait :
"Tu veux un retour là-dessus ou tu avais juste besoin de vider ton sac ?"
"J’ai une idée qui pourrait t’aider, tu veux que je t’en parle ou tu préfères qu’on laisse ça de côté ?"
"Est-ce que c’est OK si je te partage mon ressenti ?"
Ces phrases simples, ce sont des portes qu’on n’ouvre pas en grand, mais qu’on frappe avant qu'elles s'ouvrent. Et derrière, il y a une personne avec un univers émotionnel complexe. Respecter ça, c’est essentiel pour prendre soin de la relation.
J'entends parfois en séance :
"Je n’ose plus parler à ma sœur, elle me dit toujours quoi faire. Elle veut m’aider, mais je me sens étouffée. "
On a travaillé ensemble à définir les limites dans leur relation.
Avec le travail en partenariat avec l'inconscient. Au bout de quelques semaines, le lien relationnel se transforme. Moins de tension, plus de respect, plus d’écoute. Et si la relation est toxique, c'est une autre histoire qui se raconte.
En instaurant une culture du consentement dans nos cercles proches, on fait plus que protéger notre espace : on construit des relations durables, nourrissantes, profondément humaines. Et tout ça, avec conscience, travail et simplicité.
On l'a souvent entendu, les paroles s’envolent. Mais certaines, on aimerait bien qu’elles s’envolent plus vite… Surtout quand on se met à ruminer, elles nous collent comme un vieux chewing-gum sous la chaussure.
Un simple "Tu devrais..." ou "À ta place..." peut nous blesser, nous déstabiliser, parfois nous hanter pendant des jours. Alors, pourquoi certaines remarques nous touchent autant, même quand elles sont dites avec bienveillance ?
Tous les conseils ne se valent pas. Certains peuvent être de véritables "pièges déguisés" :
"Tu veux pas essayer de t’habiller un peu plus pro pour une fois ?" > Tu n’es pas à la hauteur
"Moi, à ta place, je n’aurais jamais laissé passer ça…" > Tu es fautif·ve, donc pas assez bien
"T’as qu’à changer de travail" (quand tu parles de ton mal-être) > On t’a pas vraiment écouté·e
"Tu devrais pas faire ça, tu risques d’être déçu·e" > Tu es fragile, incapable
Ces conseils, même pleins de bonnes intentions, nous font perdre confiance, et nous coupent souvent de notre propre capacité à décider.
Petit outil pratique à activer dès qu’un conseil fuse :
Est-ce que ce conseil respecte mon rythme, mes choix, mes émotions ?
Est-ce qu’il me met en mouvement… ou me fige ?
Est-ce que je me sens soutenu·e ou jugé·e ?
Si tu sens une crispation, une gêne, une envie de te justifier : c’est un signal. Ce conseil ne t’aide probablement pas.
En cabinet, j’ai accueilli des personnes venues avec des phrases reçues il y a des mois, parfois des années, et qui résonnent encore comme des boulets dans la tête.
C'est par exemple cette fameuse phrase :
"Tu n’es pas faite pour ce genre d’études, sois réaliste."
Des années plus tard, cette phrase à germé et a porté des fruits. Les conséquences peuvent aller jusqu'à peut se sentir incapable de postuler pour une formation ou à un emplois qui fait vibrer.
En hypnose, nous travaillons à prendre soin de la partie qui avais entendu cette phrase à l'époque. Prendre soin de l'émotion qui avais été vécue à l'époque et n'était pas digéré.
Pour pouvoir se reconnecter au désir profond, et non au jugement reçu.
Dans un monde où tout le monde a un avis sur tout, il est urgent de réapprendre à s’écouter avant d’écouter les autres. Reprendre le pouvoir sur ce que l’on accueille, c’est redevenir libre dans sa vie.
Et si on reprenait les rênes de notre vie, sans avoir besoin de fuir dans une cabane en Ariège (même si on avoue, ça peut faire rêver) ?
On a souvent l’impression qu’il faut tout chambouler pour retrouver son équilibre intérieur : partir à Bali, faire une retraite silencieuse de 10 jours, lire 47 livres de développement personnel. En réalité, les plus grands déclics viennent souvent de petits gestes simples, quotidiens, ancrés dans la réalité de nos vies bien remplies.
Et si on reprenait les rênes de notre vie, sans avoir besoin de fuir dans une cabane en Ariège (même si on avoue, ça peut faire rêver) ?
On a souvent l’impression qu’il faut tout chambouler pour retrouver son équilibre intérieur : partir à Bali, faire une retraite silencieuse de 10 jours, lire 47 livres de développement personnel. En réalité, les plus grands déclics viennent souvent de petits gestes simples, quotidiens, ancrés dans la réalité de nos vies bien remplies.
Les deux outils les plus puissants pour retrouver clarté intérieure ? Papier, Crayon.
S'amuser et tester :
Chaque soir, écris ou dessine le bilan de ta journée. Laisse couler l'encre ou laisse toi porter par le mouvement du dessin.
En quelques lignes, tu crées un espace de reconnaissance et de recentrage. Tu reprends le pouvoir sur ton récit, au lieu de subir celui des autres.
Quand on fait quelque chose qu’on aime vraiment, on se recentre, on se régénère et on se reconnecte naturellement à soi. Marcher en pleine nature, danser, dessiner, chanter à tue-tête en voiture, jardiner, cuisiner, faire du sport…
Ce sont des actes de soin que l'on peut s'apporter à soi même. Prendre la responsabilité de prendre soin de ses besoins. Tu choisis de nourrir ton système avec ce qui t’épanouit, pas ce qui te tire vers le bas.
À tester :
Une activité qui te faisait kiffer enfant
10 minutes de marche seul·e sans objectif, ton corps te fera un grand sourire et te dira merci.
Te créer une "playlist de puissance" (celle qui te fait te sentir invincible) et danse
Dire non, ce n’est pas rejeter. C’est poser une limite claire. Et souvent, c’est se dire "oui" à soi-même.
Astuce :
"Merci pour ton intention, mais je vais faire autrement."
"Je sais que tu veux m’aider, mais là j’ai juste besoin d’être écouté·e."
"Ce sujet est sensible pour moi, je préfère qu’on en parle plus tard."
Ce ne sont pas des fermetures. Ce sont des balises.
En séance, je demande souvent :
"Quand est-ce la dernière fois que tu t’es demandé ce que TOI tu voulais, vraiment ?"
Et le silence qui suit est toujours éloquent. Parce qu’on ne nous a pas appris à écouter nos besoins, nos élans, nos limites.
Mais quand on le fait, même un peu, c’est comme redécouvrir une voix intérieure oubliée. Pas celle qui crie ou critique.
Celle qui chuchote, avec tendresse :
"Tu peux choisir."
On a tou·tes reçu un jour un conseil qui pique, glissé l’air de rien entre le fromage et le dessert ou au détour d’un message WhatsApp. Des petites phrases comme :
? « Tu devrais… »,
? « Si j’étais toi… »,
? « Franchement, tu te compliques la vie… »
Mais ces conseils, même bien intentionnés, peuvent nous faire douter de nous, de notre intuition, de notre propre chemin.
Alors, si on renversait la vapeur ?
Si on apprenait à écouter notre voix intérieure avant celle des autres ?
À choisir ce qui résonne pour nous, et laisser filer le reste, sans se sentir coupable ni agressif·ve ?
À dire oui quand ça vibre, non quand c’est trop, plus tard quand ce n’est pas le bon moment ?
Et si on osait créer cet espace de respect mutuel, de vraie présence, sans intrusion déguisée ?
Le monde a besoin de plus d’écoute… mais surtout, d’"auto-écoute".
Et ça commence par là : un soupir, une pause, une respiration.
Un petit « non merci », dit avec le cœur.
Parce qu’en retrouvant notre souveraineté intérieure, on peut aussi, à notre tour, offrir aux autres des relations plus libres, plus saines, plus vraies.
Et ça, ça change tout.
A bientôt,
Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse
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Bus : Ligne 2 et Ligne 25 – Arrêt: Bascule Seycheron, Colomiers.
Train : Gare de Colomiers sur la ligne Toulouse/Auch.
Voiture: Places de parking devant le cabinet ou rue des sports, Colomiers.
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