C’est souvent la même scène.
Vous arrivez, manteau encore sur les épaules, et déjà les odeurs de cuisine vous enveloppent.
Dans l’entrée, il fait trop chaud.
Au salon, la télé crache un vieux film de Noël qu’on a tous vu dix fois.
Et dans la cuisine… tata Jacqueline goûte la sauce en donnant son avis. Comme chaque année.

Vous savez déjà comment ça va se passer.
On s’installe, on trinque, quelqu’un fait une blague douteuse, quelqu’un d’autre lève les yeux au ciel. Les tensions familiales remontent à la surface.
Le repas défile, la viande est un peu sèche (évidemment), et vers le dessert, ça chauffe : politique, éducation, climat…
Bref, c’est le même scénario chaque décembre. Même casting. Même dialogues. Même fin.
Et parfois, franchement, on n’a pas envie de le revoir.

🎭 Chaque famille a comme un scénario bien rodé.
Le cousin qui parle fort, l’oncle qui se ressert « juste pour vérifier la cuisson », les enfants impatients d’ouvrir les cadeaux.
Et puis vous, spectateur·trice malgré vous, coincé·e entre deux chaises, à vous demander :

« Mais pourquoi je viens, déjà ? »

Avec un brin de malice : imaginez la bande-annonce de votre prochain repas de famille.

• Titre ? Le retour de la dinde qui ne voulait pas cuire , Mission : digestion impossible , Silence, ça pique ! , Règlements de comptes à la bûche de Noël

• Genre ? Comédie dramatique ? Thriller psychologique ? Documentaire animalier ?

• Punchline ? « Ce soir, tout se digère… sauf les remarques. » , « Même casting, nouveaux dégâts. » , « Et si cette année, vous réécriviez la fin du film ?

Sur les photos de magazines, tout le monde rit autour de la table.
Dans la vraie vie, c’est parfois plus… sportif.

On rit, mais jaune.
On écoute, mais on serre les dents.
On mange, mais l’estomac se noue.

Parce qu’un repas de famille, ce n’est pas qu’un dîner : c’est une compilation d’histoires, de non-dits, des conseils non-sollicités et de petites piques qui grattent.
Et on en ressort vidé·e, comme après un marathon émotionnel.

Beaucoup disent :

« Je n’ai rien digéré. Ni le foie gras, ni les reproches cachés. »

L’hypnose, c’est un peu comme faire le ménage des émotions du passé.
On a tous des “restes” émotionnels qui encombrent : une remarque jamais digérée, une colère ravalée.
En séance, on apprend à vider ce trop-plein pour retrouver de la légèreté avant de retourner à table— au sens propre comme au figuré.

Avant de répondre à une remarque qui pique :

1. - Inspirez profondément (comptez 4).

2. - Bloquez (comptez 2).

3. - Expirez doucement (comptez 6).

4. 
   Ce petit espace entre le mot reçu et la réponse change tout : il évite de “mordre à l’hameçon”.

Un film, ça se prépare : les acteurs répètent, la lumière s’ajuste, le maquilleur efface les cernes.
Alors pourquoi ne pas préparer nos coulisses avant les fêtes ?

Quelques pistes concrètes :

• ✍️ Écrire une intention simple : « Cette année, je garde mon énergie », ou « Je reste calme face à la provocation. »

• Participer à un atelier créatif, un cercle de parole, ou un cercle de femmes, ou juste prendre un moment pour vider le trop-plein.

• Casser la routine

« Beaucoup de mes clients me disent : “Je redoute le repas, je sais déjà comment ça va se passer.”
Et souvent, rien que le fait de préparer un petit rituel pour soi avant, ça change tout.
On ne contrôle pas le scénario, mais on peut arriver plus solide avec un peu de préparation. »

• Faites deux listes :
  - Ce que vous ne voulez plus (rancunes, histoires du passé).
  - Ce que vous voulez vivre (légèreté, complicité).
  Brûlez la première, et enterrez la seconde — comme on sème des graines d’intentions.

• Ou tout simplement : reposez-vous. Vraiment.

On ne peut pas changer tout le film, mais on peut glisser quelques scènes inédites.

• Un apéritif participatif : chacun apporte une mini-bouchée qui raconte une anecdote de l’année. (“Ceci est mon cake au citron de réconciliation…”)

• Un plat du monde : troquer le chapon contre un curry thaï, des tacos ou un couscous familial. Surprise garantie.

• Le photobooth maison : chapeaux, lunettes, moustaches en papier — fou rire garanti, et de vraies photos-souvenirs à la clé.

• La playlist collective : chacun ajoute sa chanson préférée de l’année ;

• Un “toast de gratitude” : chacun lève son verre pour remercier quelqu’un du passé ou du présent. Simple et touchant.

• La chaise vide : laisser une place symbolique pour un proche absent, et partager un souvenir doux à son sujet.

• Et surtout : utilisez l’humour. Le vrai. Celui qui crée un sourire complice, pas celui qui pique.

Et parfois, on est pris au dépourvu. Alors, préparez 2 ou 3 phrases pour détourner un sujet délicat :

• « Oh, c’est passionnant… mais je crois que la bûche nous appelle ! »

• « On en reparle après le champagne, sinon je vais avoir l’air trop sérieux. »

Les fêtes de famille sont souvent un miroir grossissant.
Ce qui nous agace chez l’autre révèle parfois ce qui nous touche, en nous.
Un peu comme une casserole qui accroche : ça agace, mais ça indique juste qu’il est temps de baisser le feu.

🌫️ Fermez les yeux, respirez calmement.

🌿 Imaginez un lieu paisible, rien qu’à vous.

👥 Dans ce lieu, visualisez les personnes avec qui ça coince.

🕸️ Sans jugement, observez le lien invisible entre vous.

✨ Rien à “faire”, juste regarder. Parfois, ce simple regard change déjà quelque chose.

« Une cliente m’a dit : “Ma sœur me critique toujours.”
En hypnose, elle a découvert que derrière sa colère, il y avait un besoin de reconnaissance.
Elle n’a pas changé sa sœur, mais elle s’est reconnue elle-même.
Et la fois suivante… les critiques avaient pris de la distance. »

C’est une option qu’on oublie souvent : ne pas y aller.
Pas pour fuir. Pour se respecter.
Parce que parfois, la meilleure façon d’aimer sa famille, c’est de ne pas y aller la boule au ventre.

Assumer ce choix, c’est sortir de la culpabilité.
Manquer un repas, ce n’est pas manquer d’amour.
C’est s’aimer assez pour ne pas se forcer.

Imaginez que vous ne participiez pas cette année.
C'est le moment d'écouter vos vrais besoins. De vous relier à ce qui à du sens et ce qui vous fais vraiment plaisir.

Quelles sont les trois choses que vous feriez-vous ?

Waouh, votre emplois du temps se libère et crée de l'espace.
Une balade en forêt ? Un dîner simple avec un ami ? Un film sous un plaid accompagné d' un lait d'or ? Un yoga spécial noël en mode ronronthérapie ?
Rien que d’y penser… ça respire mieux, non ?

Les fêtes de famille, c’est comme un vieux film qu’on repasse chaque année.
Parfois drôle, parfois pesant, parfois carrément épuisant.
Mais le vrai pouvoir qu’on a, c’est de choisir notre rôle.

On peut jouer différemment,
préparer nos coulisses,
réécrire quelques scènes,
ou même refuser le rôle.

L’essentiel, c’est d'écouter ses besoins profonds et de se respecter.
Parce qu’au fond, la plus belle fête de famille,
c’est celle où l’on arrive léger·e, sincère, et en paix avec soi.

Alors, cette année… quel rôle choisirez-vous dans le film de vos fêtes ?

A bientôt,

Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse

www.celinerenou.com

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Accéder au podcast "La grenade hypnotique": ici.

Les fêtes de famille, c’est souvent comme un vieux film qu’on connaît par cœur : même casting, mêmes dialogues, mêmes tensions.

On arrive, on sent les odeurs de cuisine, on trinque, on rit jaune, et très vite, les remarques piquent : « Toujours célibataire ? », « Et les enfants, c’est pour quand ? », « Tu fais toujours ton truc bizarre là, ton hypnose ? »… Bref, on ressort parfois vidé·e, comme après un marathon émotionnel.

Mais tout n’est pas perdu. En hypnose, on apprend à faire le ménage des émotions du passé et à créer un espace de légèreté avant de rejoindre la table. Des astuces simples aident à garder son calme : respiration anti-piques, phrases-paratonnerre, petits rituels personnels.

On peut aussi casser la routine : apporter un plat original, lancer un jeu collectif, faire un toast de gratitude ou un photobooth, créer de nouvelles traditions qui détendent l’ambiance.

Il est même possible de réécrire quelques scènes, ou, plus radicalement, de choisir de ne pas participer au repas pour se respecter.

Le vrai pouvoir, c’est de choisir son rôle : jouer différemment, préparer ses coulisses, introduire de l’humour ou simplement préserver sa paix intérieure.

Cette année, quelle version de vous voulez‑vous apporter au film des fêtes de famille ?

Avant de répondre à une remarque qui pique :

1. - Inspirez profondément (comptez 4).

2. - Bloquez (comptez 2).

3. - Expirez doucement (comptez 6).

4. 
   Ce petit espace entre le mot reçu et la réponse change tout : il évite de “mordre à l’hameçon”.

A bientôt,

Céline Renou, Hypnologue à Colomiers près de Toulouse

www.celinerenou.com

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